Le titre de ce tableau, "Feux intimes et tremblants", est tiré du poème "Attendre que la nuit" de Jules Supervielle 

“Attendre que la Nuit, toujours reconnaissable

A sa grande altitude où n’atteint pas le vent,

Mais le malheur des hommes,

Vienne allumer ses feux intimes et tremblants (…).”

Dans cette œuvre, j'ai utilisé toutes les nuances de bleu-vert, de violet et de noir pour créer une atmosphère sombre, qui se transforme progressivement en lumière grâce aux touches de jaune, de rouge et d'orange. Ces éclats stellaires symbolisent l'espoir et la promesse de jours meilleurs.

Le tableau explore la question de la lumière et de l'obscurité. Comme l'a si bien dit Martin Luther King, "Les ténèbres ne peuvent pas chasser les ténèbres, seule la lumière peut le faire. La haine ne peut pas chasser la haine, seul l'amour peut le faire." "Feux intimes et tremblants" est un exemple de cette lutte entre la lumière et l'obscurité, où la lumière finit toujours par triompher.