Peindre ce tableau m'a permis de m'immerger dans l'univers des Nocturnes de Chopin. Pour lui, il fallait "caresser les touches du piano comme on caresse la joue d'un enfant". J'ai tenté d'exprimer cette idée en explorant les gammes de rose et de mauve. Les formes végétales sont en perpétuel mouvement, comme si elles s'envolaient et parfois se fondaient dans un ciel imaginaire...

Les espaces blancs sont comme des espaces de respiration qui permettent au regard de se poser. Cette peinture rappelle qu'il est important de s'accorder des moments de douceur. C’est l’idée exprimée par le proverbe japonais : "La douceur est la vertu qui permet à l'âme de reprendre son souffle."